V - Jean Valjean

Dans ce cinquième et dernier volume, tout se hâte — et tout s’achève.

C’est le théâtre des adieux.

Le drame, parvenu à son faîte, fait gronder Paris sous les pierres levées.

Juin 1832. Rue Saint-Denis, la jeunesse, acculée par l’injustice et lassée du silence, oppose au monde sa foi dernière — celle du sang versé pour la dignité.

Enjolras, figure de feu, conduit les siens à l’abîme avec le calme des justes. Marius, emporté par l’onde des événements, s’y trouve pris, atteint, chancelant, sur le point de choir.

Alors, du silence qu’il s’était fait demeure, Jean Valjean se redresse.

Non point pour lui-même, mais pour Cosette, qu’il avait jadis recueillie, et qu’il tenait pour l’unique tendresse à laquelle il se fût permis de croire.

Pour elle seule, dont l’innocence lui avait été plus sacrée que le salut même, et dont la douleur, pressentie, lui eût semblé plus amère à souffrir que ne l’eût été sa propre perte.

Et peut-être enfin — toutefois cela demeure à Dieu — pour qu’en ce cœur usé de renoncements s’éveille, une fois seulement, le repos mérité.

Jean Valjean rejoint ainsi l’insurrection, sans n’y faire de bruit et sans courroux. Il s’y rend, pareil à l’hostie, tout entier offert.

Puis là, parmi les clameurs, Javert !

Une édition en cinq volumes, établie sur le manuscrit original de 1862.

Ce chef-d’œuvre, qui traverse les âges et défie l’oubli, se voit ici restitué dans toute sa pureté, sans altération ni modernisation.

• Édition reliée élégante

• Texte intégral du premier volume

• Avec cette édition, accès réservé au contenu Léopoldine.

• Exclusivement sur notre site et lors d’événements littéraires. Nulle part ailleurs.

Par sa rigueur et son élégance, cette réédition convie le lecteur à revivre l’embrasement des passions, la douleur des humiliés et la grandeur d’une œuvre qui demeure l’un des monuments les plus saisissants de la littérature française.